Rencontre avec François, bénévole au Secours Catholique et à la Passerelle des vallées.
Devant les cruelles circonstances de la vie et la perte de son épouse dont il s’est occupé durant sa maladie, François est devenu bénévole. Voici un retour sur cet engagement.
En revenant de la messe, François rencontre Yves Valette, responsable de l’équipe du Secours Catholique de Saint-Sauveur. À la suite de cette rencontre, il s'est engagé à la Marmite des talents mise en place depuis 2018 par l’association Eyrieux solidarité, l’équipe du Secours Catholique de St-Sauveur-de-Montagut et d’autres acteurs locaux. Lors d’un rendez-vous mensuel les habitants des communes voisines se rencontrent autour de la confection d’un repas qu’ils partagent ensuite. Cette activité permet de lutter contre l’isolement. Elle facilite les échanges, le partage et favorise une alimentation de qualité. Dans le cadre de cette activité, François a rencontré Yadwiga, animatrice du réseau de la délégation Drôme-Ardèche. Ils se sont très vite retrouvés partageant le même discours. François dit qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes. Il s’est alors engagé dans l’équipe de Saint-Sauveur-de-Montagut. Cela fait 3 ans maintenant. Par la suite il a participé à un état des lieux territorial. Suite à ce diagnostic « un espace de vie sociale » a été mis en œuvre par l'association la Passerelle des vallées nouvellement créée.
François trouve que depuis qu’il est bénévole au Secours-Catholique sa conception de l’accompagnement est modifiée. Il a pris conscience de la notion du pouvoir d’agir. Touche à tout, il avait tendance devant un problème à vouloir apporter la solution rapidement. Mais finalement, même si cela solutionne le problème cela n’encourage pas la personne en difficulté à agir pour sortir de sa situation difficile. François a réalisé alors l’importance du "faire-avec" et du "faire-faire". Aujourd’hui, il porte un regard différent sur la personne qui a besoin d’être aidée. Il mesure l’importance d’écouter, de laisser parler l’autre, de l’encourager dans sa recherche de solutions. Il dit d’ailleurs qu’Il faut savoir se taire pour que l’autre puisse parler et surtout ne rien imposer.